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法语悦读课程 | 法国电力集团EDF对通用电气GE核业务的回购事宜进一步明确

 法语悦读Bonbon 2022-06-13 发布于福建

Le rachat par EDF de l’activité nucléaire de General Electric se précise 

法国电力集团EDF对通用电气GE核业务的回购事宜进一步明确

本期老师:Sylvie

 

厦门大学法语和法学双学位,浙江大学法语系硕士研究生,将法语与政治金融文化创新等相交融,热爱法语超过生命,喜欢探索尝试新事物,不断发现生活的可能性。

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I.背景导读

Lundi 7 février, un protocole d’entente devait être soumis au conseil d’administration du fournisseur d’électricité, alors qu’Emmanuel Macron est attendu à Belfort trois jours plus tard.

有关谅解备忘录应于2月7日周一提交到该电力供应商(法国电力集团EDF)的董事会,而马克龙将于三天后抵达贝尔福。

II. 阅前思考

1)你对法国的能源结构了解有多少?请用法语进行简单介绍。

2)你知道哪些法国电力公司,请对相关领域进行资料搜集。

3)法国核能技术世界领先,请对法国的核能发展情况进行简单介绍。

词汇及表达

protocole d’entente 谅解备忘录:officialise la relation entre deux partenaires ou plus. Il définit les rôles et responsabilités de chaque partie et pose les bases d'un partenariat fort et avantageux pour tous. Cet outil présente les éléments clés d'un bon protocole d'entente et vous aidera à réussir le vôtre.

贝尔福,法国东部城市,勃艮第-弗朗什-孔泰大区贝尔福地区省的一个市镇,是该省的省会和最大的城市,下辖贝尔福区,同时也是大贝尔福城市圈公共社区的中心市镇及办公驻地。贝尔福位于贝尔福地区省中部略偏西,其市镇面积为17.1平方公里,2019年1月1日时的人口数量为46443人,在法国城市中排名第134位。

贝尔福也是一个区域性的工商业中心城市和交通枢纽,当地设有一所工程师学校,世界电气制造商阿尔斯通在贝尔福设有大型工厂。

III.外教原文朗读

Le rachat par EDF de l’activité nucléaire de General Electric se précise

Lundi 7 février, un protocole d’entente devait être soumis au conseil d’administration du fournisseur d’électricité, alors qu’Emmanuel Macron est attendu à Belfort trois jours plus tard.

Ce n’est pas encore un rachat en bonne et due forme, mais on s’en rapproche à grands pas. Lundi 7 février, un protocole d’entente devait être soumis au conseil d’administration d’EDF – initialement programmé vendredi 4 février – en vue du rachat de l’activité nucléaire de General Electric. L’entité Steam Power de GE est issue de la vente par Alstom, en 2014, de sa branche énergie au groupe américain, une cession très controversée soutenue par Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie. La signature proprement dite devrait intervenir six à huit mois plus tard. Fabriquées à Belfort, les turbines vapeur  Arabelle, qui équipent les centrales nucléaires, repasseront alors sous contrôle français.

Engagées depuis plusieurs mois, les tractations se sont accélérées ces dernières semaines avec la venue en France, courant janvier, de Larry Culp, PDG de GE, pour une entrevue tripartite avec Bruno Le Maire, ministre de l’économie, et Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF.

Ce même 4 février, M. Lévy a fait un point sur le dossier lors d’un comité social et économique central (CSEC). « Il n’a pas démenti l’imminence d’une annonce, mais il n’a pas validé non plus le rachat de manière formelle », explique Virginie Neumayer, représentante syndicale CGT chez le fournisseur d’énergie et membre du comité de la filière nucléaire.

Droit d’alerte économique

Ce rachat doit être rendu public jeudi 10 février par le président de la République lors d’un déplacement à Belfort. Le dossier est éminemment politique. A deux mois de la présidentielle, cette annonce devrait coïncider peu ou prou avec son entrée en lice officielle en campagne pour une candidature à un second mandat.

Chez EDF, le CSEC a surtout porté sur le droit d’alerte économique déclenché par les partenaires sociaux au regard de la situation financière de l’entreprise, affaiblie par le déplafonnement de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), décidé par le gouvernement afin de ne pas alourdir la facture d’électricité des Français. « Nous avons déposé 188 requêtes, détaille la syndicaliste. La direction a jusqu’au 18 février pour apporter ses réponses. » Avec cette procédure, « on lui demande d’exposer ses orientations stratégiques, de jouer cartes sur table. »

Electricité : le gouvernement assouplit le recours au charbon cet hiver

Le gouvernement assouplit temporairement les limites d’utilisation de ses dernières centrales à charbon pour assurer l’approvisionnement électrique, très tendu cet hiver, selon un décret paru dimanche 6 février au Journal officiel. Cette décision survient alors que l’approvisionnement électrique du pays est sous tension cet hiver à cause d’une faible disponibilité du parc nucléaire, qui fournit environ 70 % de l’électricité en France. Selon le texte, le plafond d’émissions de gaz à effet de serre pour une centrale thermique est relevé de 0,7 à 1 kilotonne (kt) jusqu’à fin février. « Cela correspond à environ 1 000 heures de fonctionnement durant cette période », d’après le gouvernement. Le seuil passera à 0,6 kt pour le reste de l’année 2022 et reviendra à 0,7 kt en 2023. – (AFP.)

On ignore à ce jour le périmètre du rachat, mais il exclura l’activité liée au charbon, EDF s’étant recentrée sur le nucléaire et les énergies renouvelables. Parmi les sujets les plus épineux qu’il a fallu régler figurent celui des propriétés intellectuelles et le sort de l’activité, à forte valeur ajoutée, des supraconducteurs, qui entrent dans la fabrication d’éoliennes par GE à Saint-Nazaire. Selon Les Echos, la valeur des actifs cédés avoisinerait le milliard de dollars (873 millions d’euros). Cependant, EDF ne débourserait que 273 millions de dollars grâce à sa trésorerie disponible.

« Il ne faut pas se focaliser sur le montant du chèque », avertit Mme Neumayer. « La question essentielle porte sur les futurs investissements en matériels, notamment à l’usine de Belfort, fragilisée depuis plusieurs années par les réductions d’effectifs et les mesures d’économies. » Fin 2020, GE a annoncé vouloir supprimer 238 postes sur près de 1 800 dans sa branche nucléaire avant, en avril 2021, de revoir sensiblement à la baisse son plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

« Tourner la page »

« La grosse inquiétude, ce n’est pas le carnet de commandes, qui est bien rempli et s’élève à environ 4 milliards d’euros, mais le manque de compétences pour satisfaire les clients dans des délais raisonnables, renchérit Christian Mougenot, délégué syndical CFDT chez Steam Power. On a vécu un PSE pas franchement justifié, des gens ont été virés, d’autres sont partis à la retraite. En fabrication, il faut très rapidement une cinquantaine de personnes en plus. » Il appuie : « En matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), la direction de GE a de gros progrès à faire. Elle est incapable d’être dans l’anticipation. Or pour nous, les organisations syndicales, c’est une question prioritaire. »

Derrière le rachat de l’activité nucléaire de GE, « il faut voir quelle dynamique va être créée sur le plan industriel, complète Virginie Neumayer. Effectuer une opération financière, c’est une chose. Encore faut-il qu’elle ait un sens, qu’elle soit adossée à un projet au financement clairement défini. » Emmanuel Macron profitera-t-il de sa venue dans la cité du Lion, jeudi, pour lancer officiellement la construction d’une nouvelle génération de turbines (programme EPR 2), alors que la Commission européenne vient de classer l’énergie nucléaire dans sa taxonomie verte ?

Aujourd’hui, sur le site GE de Belfort, c’est l’impatience, mêlée de lassitude, qui domine. Si les salariés voient plutôt d’un bon œil le rachat de l’entité Steam Power par EDF, et donc son retour dans le giron français, « ils ont surtout envie de tourner la page une bonne fois pour toutes, de se concentrer sur leur travail et de se projeter vers l’avenir avec un vrai projet industriel pour le nucléaire et le site belfortain, souligne Christian Mougenot. Tout le monde en a marre des plans sociaux, des réorganisations internes à répétition et des annonces de rachat prétendument imminentes qui ne génèrent qu’inquiétude et stress. »

(911 mots)

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