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法语悦读课程 | ​年内暴涨25%,巴黎股市CAC40指数达到21年来历史新高

 法语悦读Bonbon 2021-12-22

Le CAC 40, qui a pris 25 % depuis janvier, est à son plus haut niveau depuis 21 ans

年内暴涨25%,巴黎股市CAC40指数达到21年来历史新高

本期老师:Sylvie

厦门大学法语和法学双学位,浙江大学法语系硕士研究生,将法语与政治金融文化创新等相交融,热爱法语超过生命,喜欢探索尝试新事物,不断发现生活的可能性。

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I. 背景导读

La Bourse parisienne, qui a établi un nouveau record en clôture mardi, est dopée par la politique des banques centrales et la reprise de l’économie.

巴黎股市于周二创下新的收盘纪录,这是因为受到了央行政策和经济复苏的提振。

词汇及表达

doper v.t.

1.(比赛前)给注射兴奋剂, 给服用兴奋剂:administrer un stimulant à.
例如:doper un cheval de course, un sportif.(请学员练习翻译)
2.刺激,促进:augmenter la puissance, la qualité, le rendement de (qqch.).
例如:doper la production.

II. 阅前思考

1.你炒股吗?你对投资理财感兴趣吗?请用法语分享一下你的理财故事。
2.你认为新冠疫情对世界经济产生了哪些影响,请用法语进行论述。
3.你知道历史上哪些金融危机?你觉得哪些因素会引发金融危机?请用法语分析。

III. 外教原文朗读

Le CAC 40, qui a pris 25 % depuis janvier, est à son plus haut niveau depuis 21 ans

La Bourse parisienne, qui a établi un nouveau record en clôture mardi, est dopée par la politique des banques centrales et la reprise de l’économie.

Vingt et un ans ! Il aura fallu plus de deux décennies pour que le CAC 40 retrouve son zénith atteint le 4 septembre 2000. L’indice-phare de la Bourse de Paris a établi mardi 2 novembre un nouveau record en clôture, à 6 927,03 points, près de 5 points de plus que le précédent. « Il était temps ! », ironise Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM. La place parisienne se comporte d’abord par mimétisme avec les marchés internationaux, dopés par les milliards de dollars déversés par les banques centrales et alimentés par la vive reprise économique après le choc des confinements liés au Covid-19. Et particulièrement Wall Street. Les principaux indices boursiers américains – Dow Jones, Nasdaq, riche en valeurs technologiques, et S&P 500 – évoluent eux aussi à des niveaux historiques.

Le CAC 40, qui a bondi de 24,79 % depuis janvier, se distingue toutefois par un certain dynamisme depuis quelques mois. « Après avoir misé sur les valeurs technologiques au début de l’année, les investisseurs ont joué les sociétés susceptibles de bénéficier de la reprise économique, comme celles du secteur du luxe, qui sont très représentées dans le CAC 40 », observe Alexandre Baradez, responsable analyses marchés chez IG. Un mouvement amplifié par les bons résultats semestriels des entreprises publiés ces derniers jours.

« L’indice a profité du rebond des valeurs du luxe après la baisse de la fin août, sur fond de crainte quant à la situation en Chine, un de leurs principaux marchés. Il a aussi bénéficié du retour en grâce du secteur de l’énergie, tandis que les valeurs bancaires ont été bien orientées », détaille John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud. Ce record intervient alors que la croissance française devrait se situer autour des 6,25 % en 2021, un niveau supérieur à celui de ses voisins européens.

De « bonnes surprises sur les résultats »

« Pour l’instant, ce sont toujours les bonnes surprises sur les résultats des sociétés qui portent le marché et, sur les derniers jours, un retrait des taux d’intérêt, notamment à long terme. En effet, après une forte poussée des anticipations d’inflation depuis plus d’un mois, celles-ci ont assez fortement reculé au cours des derniers jours », écrivait, mardi matin, Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche chez Banque postale Asset Management.

Cependant, on peut s’interroger sur le temps qu’il aura fallu à la Bourse de Paris pour retrouver ses plus hauts niveaux. Atteints alors que les valeurs technologiques, bénéficiant de ce qu’on appellerait un peu plus tard la « bulle Internet », pesaient lourd dans l’indice, les 6 000 points ne seront franchis que de façon éphémère en juin 2007. La crise des subprimes précipitera alors le CAC 40 vers les 2 500 points. Un plancher qu’il avait déjà touché après les attentats du 11-Septembre.

Par la suite, la crise de la dette grecque et les incertitudes sur la reprise économique en Europe feront replonger la Bourse de Paris. Il faudra attendre février 2020 pour que le CAC 40 dépasse – de peu – le niveau des 6 000 points. On connaît la suite. La pandémie de Covid-19 s’étendant sur la planète, les Bourses chuteront à une vitesse inédite, perdant plus de 40 % en quelques semaines. Une dégringolade totalement effacée en un an, et qui permet aujourd’hui au CAC 40 de retrouver son niveau… de 2000, à la traîne néanmoins des principales places boursières, et notamment de Wall Street.

Ce retard n’est pour autant qu’apparent. L’indice a été construit sans tenir compte des dividendes versés par les entreprises qui le composent. Une exception française, qui le pénalise par rapport à beaucoup d’indicateurs boursiers. Dividendes réinvestis, le CAC 40 (rebaptisé CAC 40 Gross TR) culmine à… 19 687,44 points, contre 16 500 points avant la crise sanitaire.

Un « record beaucoup plus solide »

Reste à savoir désormais si le niveau actuel est tenable. « Ce record est beaucoup plus solide que celui atteint il y a vingt et un ans », estime Joffrey Ouafqa, directeur des gestions chez Auris Gestion. « A cette époque, la principale capitalisation de l’indice CAC 40, France Télécom, se payait en Bourse 80 fois ses bénéfices. Aujourd’hui, LVMH vaut 30 fois ses résultats. On n’est pas dans un contexte de bulle », estime-t-il.

« On est à la fin du chemin de la hausse », précise toutefois Vincent Boy, analyste marché chez IG. Du côté des entreprises, les résultats pourraient réserver de mauvaises surprises dans les prochains trimestres. « La hausse des matières premières ou les difficultés d’approvisionnement n’ont pas encore été traduites dans les comptes, et les perspectives sur les résultats sont floues pour l’année prochaine », observe-t-il.

« Ces problèmes devraient se résoudre avec le temps », relativise M. Rollin, confiant quant à l’évolution des marchés d’actions dans les prochains mois. « Il est vrai que les valorisations des entreprises en Bourse sont plus élevées que la moyenne historique, mais les niveaux des taux d’intérêt sont très bas. Avec des dividendes qui offrent des rendements entre 2,5 et 3 %, le placement en actions s’avère très rémunérateur », calcule-t-il. « C’est la seule classe d’actifs qui offre un rendement positif, même avec une inflation transitoire à 2 % », renchérit Gilles Guibout, gérant actions chez Axa IM.

Le véritable risque pour les Bourses serait que les banques centrales durcissent brutalement leurs politiques monétaires, ce qui provoquerait une remontée des taux d’intérêt. Un scénario auquel les investisseurs ne croient pas. La Réserve fédérale américaine doit annoncer, mercredi 3 novembre, un plan de réduction des achats d’actifs, mais il a été largement anticipé. « Je pense qu’il faut s’attendre à un resserrement très progressif de la politique monétaire des banques centrales. Il ne faut pas perdre de vue qu’elles veillent à la stabilité des marchés », pointe M. Guibout.

En clair, pas question de prendre les boursiers à rebrousse-poil. « La Banque centrale européenne est restée plantée sur sa vision d’inflation transitoire. Ce qui laisse à penser qu’à la fin de son Pandemic Emergency Purchase Programme [PEPP], un autre programme prendra le relais pour éviter un choc », estime M. Plassard. Aujourd’hui, il n’y a guère que l’apparition d’un nouveau variant du Covid-19 résistant aux vaccins qui pourrait entamer le moral des investisseurs. A moins que l’inflation ne contraigne finalement les banques centrales à remonter leurs taux d’intérêt plus rapidement qu’attendu.

(1103 mots)

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